N’ajustez pas votre appareil: nous entrons dans la «Twilight Zone»!

Plusieurs se souviendront de cette émission nous invitant à entrer dans la 5ieme dimension… Et le commentateur d’énoncer: «N’ajustez pas votre appareil. Vous allez entrer dans la 5ième dimension. Tout ce que vous verrez n’est que fiction…»

 

Evidemment, c’était l’époque avant l’épopée spatiale, le nucléaire était la voie de l’avenir, la guerre froide battait son plein et les théories les plus «fantaisistes» (selon les critères d’aujourd’hui) étaient mises de l’avant…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors, où en venir avec cette introduction relatant une émission culte d’une autre époque? Simplement à discourir sur le monde de la finance, ce que certains qualifient de «nouvelle normalité» («new normal»). Simplement parce que plus rien, aujourd’hui, ne correspond aux métriques que nous avons connu à ce jour.

Ainsi, depuis l’abandon de la parité «$ US-Or» par le président Nixon en 1971, avant la venue de la libéralisation des marchés financiers (titrisation à outrance des créances) dans les années 1980 et avant la venue des premières bulles financières résultant de tout ceci (le bulle internet «dot.com» de l’an 2000), tout était «prévisible» et le secteur financier bien «compartimenté», résultat de la loi Glass-Steagall imposant des limites strictes aux banques de détail et aux investisseurs pour éviter le krach de 1929.

Ainsi, un emprunt hypothécaire contracté auprès d’une banque était «géré» par celle-ci jusqu’à son extinction: pas question de revente des créances à des investisseurs privés «externes» comme cela s’avère depuis la mise en place de la titrisation des créances («dettes»). A preuve la relative stabilité des taux d’intérêt sur les bons du Trésor américain avant les années 1970.