Après une pause due à d’atures activités, je reviens à mes sujets de prédilection: la finance, l’économie, l’énergie et la géopolitique.
Et, pour reprendre là où j’avais quitté, une analyse de fond proposée par Bloomberg sur le commerce du détail aux États-Unis. En fait, rien de moins que l’apocalypse qui s’annonce…
Ainsi, en 2017, 3,000 commerces de détail ont ouvert leurs portes mais 6,800 autres ont fermé boutique. Que l’on parle de Toys’R’Us qui a fait faillite, de Sears (USA) qui n’en a plus pour longtemps, les fermetures se multiplient et les faillites se font de plus en plus nombreuses. Tout cela dans un contexte où, aux États-Unis, le boom financier se poursuit et que le taux de chomage est au plus bas, soit les meilleures conditions pour maintenir/augmenter l’activité économique.
Evidemment, la venue du commerce en ligne y est pour quelque chose (Amazon, Walmart,…) mais, surtout, nombre de grands détaillants ont été «achetés» par des fonds de couverture («hedge funds»), des grands investisseurs «spéculatifs» tel BlackRock,… qui les ont endetté «à la limite» pour en retirer le maximum de bénéfices. Quitte à laisser ces entreprises dans un état tel que, dès que les ventes au détail diminuent, eh bien elles n’ont d’autre choix que de déposer leur bilan.
Et, si vous estimez que nous ne serons pas affectés au Canada, je vous invite à lire l’excellente analyse proposée par Bloomberg.